Questions fréquentes
Pas du tout. La tradition du Viniyoga est ouverte à tous et chacun peut en bénéficier en dépit de toute appartenance religieuse. La tradition est fortement enracinée dans les Yoga-Sūtras de Patañjali qui sont eux-mêmes universels. Les pratiques de Viniyoga peuvent s’adapter aussi bien aux religieux qu’aux athées.
Sri T. Krishnamacharya n’a jamais été intéressé par sa propre réputation, mais par la promotion des enseignements qui lui ont été confiés. Facebook et Instagram n’existaient pas et l’idée de promouvoir ses services en tant que professeur de Yoga était contraire aux valeurs indiennes de cette époque. Krishnamacharya n’était pas tant concerné par le fait d’avoir le plus d’élèves possible que par le fait de maintenir l’intégrité des enseignements du Yoga, tout en contribuant à créer quelque chose de significatif avec ceux qui étaient prêts à recevoir ces enseignements. Krishmanacharya a eu beaucoup d’élèves très connus comme BKS Iyengar, Pattabhi Jois et Indra Devi qui ont tous finalement enseigné selon leur propre voie. Même si le nom de Krishnamacharya n’est pas très connu en dehors de l’Inde, il est très connu et révéré dans les villes de Mysore et de Chennaï où il a résidé durant de nombreuses années.
Non. Le fait de vivre en Inde ou d’y aller ne sont pas des conditions pour apprendre le Viniyoga. Cette tradition est représentée par de nombreux étudiants tout autour du globe. Nous avons un registre d’élèves locaux, d’institutions, de professeurs et de thérapeutes en Yoga diplômés, locaux et internationaux, offrant des formations et des séminaires dans le monde entier. En outre, la KHYF offre des cours en ligne (à la fois en temps réel et enregistrés) couvrant divers sujets, et aussi des formations et des sessions de mentoring offertes par nos professeurs seniors via Skype et Zoom.
Dans la tradition du Viniyoga, ce n’est pas la personne qui s’adapte à la technique. Au contraire, c’est la technique choisie qui s’adapte à la personne. Un principe important de cette tradition réside dans la compréhension que le Yoga a été conçu pour permettre à l’individu de réaliser ses uniques potentiels. C’est pourquoi les techniques choisies varient. Dans la tradition du Viniyoga, la relation entre le professeur et l’élève est sacrée puisque c’est grâce à cette relation que les potentiels d’un élève sont identifiés, puis aidés à fleurir. Une des uniques caractéristiques du Viniyoga est qu’il est plus souvent donné en cours individuel qu’en cours de groupe dans la mesure où chaque élève a une pratique personnelle unique.
Non. Les deux écoles partagent une histoire et une inspiration commune. Le KYM (le Krishnamacharya Yoga Mandiram) a été établi en 1976 par TKV Desikachar, fils et élève de Krishnamacharya, dans le but d’honorer son père. Ce centre avait pour objectif de servir la communauté locale et de fonctionner uniquement en Inde.
La KHYF a été établie par TKV Desikachar et son fils, Kausthub Desikachar, en 2006 avec une orientation internationale et avec pour objectif principal d’amener les enseignements de Krishnamacharya bien au-delà des frontières indiennes.
Les formations de la KHYF se concentrent sur des connaissances importantes et fournissent les expériences nécessaires afin de permettre aux élèves d’apprendre et de bénéficier à la fois des techniques et de la philosophie du Yoga. Les formations ne sont donc pas conçues en ayant un certain nombre d’heures d’enseignement en tête, mais plutôt en ayant des objectifs d’apprentissage maintenant l’intégrité de la tradition du Viniyoga, tout en contribuant à faire de nos élèves les meilleurs enseignants et thérapeutes en Yoga. Nos formations sont construites afin de convenir à de grands débutants, toutefois, beaucoup de professeurs de Yoga aguerris d’autres traditions y ont trouvé une immense valeur en approfondissant leur pratique personnelle, leur étude, et leur enseignement en Yoga.
Même si on emploie souvent un terme pour un autre, les registres, les diplômes et les accréditations de Yoga sont des choses fondamentalement différentes qui requièrent différents niveaux de compétences et d’expérience avérés.
Les registres de Yoga sont les plus communs et les moins rigoureux des trois. Les organisation comme Yoga Alliance répertorient leurs inscrits en fonction de leur niveau de formation et de la quantité de cours qu’ils ont donné (les deux sont exprimés en heure). Un examen certifiant n’est pas nécessaire pour intégrer le registre et la condition pour y figurer avec un titre est de pouvoir justifier un certain nombre d’heures de formation et d’enseignement en rapport avec le titre en question, le plus souvent sans avoir à passer par une école affiliée. Un titre particulier représente donc aptitudes et réalités différentes puisque ces registres incluent largement différentes traditions et styles de Yoga
Les diplômes de Yoga sont délivrés par des écoles particulières et/ou traditions et/ou styles de Yoga ; ils sont un moyen d’identifier les élèves et les professeurs ayant atteint un certain niveau de compétence, les rendant souvent aptes à enseigner dans cette tradition ou dans ce style. Le diplôme renvoie à un niveau particulier de réalisation et de compétence requis pour enseigner. Les diplômes ont des significations très différentes parmi toutes les écoles de Yoga.
Nous avons des enseignants et des thérapeutes en Yoga à l’intérieur de la tradition Viniyoga constitués d’étudiants ayant non seulement rencontrés et rempli les conditions requises spécifiques à chaque formation, mais qui, en outre, ont rempli différentes obligations, réussi différents examens et/ou démontré leur niveau de maîtrise nécessaire via la réalisation d’un travail de recherche indépendant. D’autres écoles de Yoga ont leurs propres prérequis dans le processus de certification, dès lors leur diplôme peut renvoyer à une autre réalité.
Les permis en Yoga sont rares, mais certains gouvernements ont commencé à réaliser le besoin d’en créer. Le fait d’émettre un permis est du ressort d’un organisme gouvernemental ou d’une association agissant en accord avec les prescrits gouvernementaux. Les permis peuvent être délivrés par une autorité locale ou nationale ou par des organisations indépendantes. L’objectif de ces permis est de permettre de travailler dans un champ d’application ou dans un rôle relevant du champ d’application dudit permis. C’est le cas notamment dans de nombreux endroits des praticiens en Ayurveda, des naturopathes, des homéopathes, des thérapeutes en massage et des chiropracteurs. Le fait d’émettre un permis implique un examen et un accord sur un éventail de pratiques découlant sur une standardisation des prérequis afin de travailler dans un domaine. Le fait qu’il existe tellement de traditions et de styles de Yoga différents, chacun avec une approche et une direction spécifiques, constitue l’une des raisons pour laquelle l’émission de permis en Yoga n’est pas très développée.
Beaucoup d’étudiants et de professeurs participent à des formations ou à des ateliers et en ressortent inspirés par les nouvelles connaissances reçues mais sans recevoir de soutien de la partie organisatrice du séminaire. Une relation de mentoring reconnait le fait que nous faisons tous partie d’un voyage intérieur. Nous grandissons et évoluons. Nous changeons. Ces changements nous préparent à être prêts pour de nouveaux défis et nous permettent de recevoir une connaissance plus profonde. Cette attitude ne vient en participant à un séminaire et ne se produit typiquement pas dans un atelier. Elle est le résultat d’une profonde réflexion personnelle et de l’étude de soi qui bénéficient grandement du guidage d’un enseignant qui est plus loin sur le chemin. Les nouvelles expériences qui apparaissent soudainement trouvent, grâce au mentoring, un espace pour être partagées, évaluées, comprises et intégrées afin d’aider l’élève à continuer à grandir et à évoluer.